La Toscane du Nord
Borgloon · 72 km
Cliquez ici pour la version courte de 37 kmBorgloon · 37 km
Cliquez ici pour la version longue de 72 kmÀ l’époque romaine, le parc urbain De Motten, situé le long du Geer, était un port modeste. Au début du XXe siècle, le quartier est tombé en ruine et la rivière a disparu sous terre – une « erreur historique ». Aujourd’hui, le Geer coule sur 1,3 km à travers le parc et les environs ont été agrémentés d’une promenade, d’une place récréative, de fontaines, etc.
Le château « palatin » a été construit à partir de 1770 comme résidence d’été de Franz-Karl de Velbrück, prince évêque de Liège. Il voulait créer son « paradis terrestre » et il faisait aménager des vergers et une grande roseraie. Le jardin en possède encore un nombre exceptionnel de variétés. Le potager tout aussi riche, cultivé depuis plus de 250 ans, est même considéré comme l’un des plus beaux du monde. Le château est aujourd’hui habité par la famille d’Ursel. Ils ouvrent le domaine au public deux fois par an, à l’occasion des célèbres journées des jardins et de la foire aux plantes (en juin et septembre).
Ici vous voyez l'un des plus beaux bâtiments civils du sud du Limbourg. Le Grevenhuis, un manoir du Maasland datant de 1680, était à l'origine la demeure du comte de Loon. La tour de l'hôtel de ville mesure 15 m de haut et souligne que ce complexe appartenait autrefois à la noblesse, car les pigeons voyageurs y ont élu domicile. C'était seulement un privilège de la noblesse et du clergé d'avoir des pigeons voyageurs. Le hall et la cage d'escalier sont accessibles au public. Vous y trouverez entre autres un coffre à charte du XIIe siècle, un râtelier à sorcières du XVIIe siècle ainsi que les blasons des dix villes de Loon.
La religion est également à l'honneur dans le Béguinage Sainte-Catherine. Au XVIIe siècle, on y comptait trois cents béguines. Afin d'accueillir l'afflux de femmes pieuses, le verger a dû être détruit et dix-huit maisons en pierre supplémentaires ont été construites sur ce lieu qui est encore connu sous le nom « Onder de Linde ». Au centre de ce plus ancien béguinage du Limbourg (fondé au milieu du XIIIe siècle) se trouve l'église Sainte-Catherine.
De kerk is tijdelijk niet toegankelijk.
Le centre du village de Groot-Loon est une image. La pittoresque église Saint-Servais se dresse au sommet d'une colline, entourée de plusieurs fermes. La tour romane est du XIIe siècle, sa partie supérieure date de 1616. Face au sanctuaire se trouve une belle ferme classique en carré du XVIIIe siècle, avec une guérite de 1804. Un peu plus loin se trouve une autre ferme avec guérite et pigeonnier de 1713.
À Heurne, hameau de Fimal, vous vous arrêterez sans aucun doute à la chapelle romane Saint-Pierre, située sur une petite place dans un environnement verdoyant - un site classé. Elle a été construite au XIIIe siècle sur le site d’une villa romaine. Il est écrit « 1555 » au-dessus de l’entrée principale, mais cette date indique une première restauration.
Le monastère de Colen, du nom de Maria Colen qui a fait don de l'argent pour sa fondation en 1438, est également connu sous le nom d'abbaye de Mariënlof depuis 1990. Le monastère, l'église et la ferme furent vendus en 1822 aux sœurs cisterciennes qui y vivent encore. Dans un bâtiment latéral, un petit musée raconte l'histoire de la culture fruitière, avec notamment une ancienne machine de tri et une horloge de vente aux enchères.
Des six portes de la ville que Tongres possédait au Moyen Âge, une seule est encore intacte: la Moerenpoort. Elle date de 1379 et a été construite sur les vestiges de l’enceinte romaine. Dans la tour robuste et restaurée, il y a un petit musée historique et tout en haut, sur la plate-forme, vous pouvez profiter d’une belle vue sur le béguinage et le centre-ville de Tongres.
Van 1 april tot 30 september: van woensdag tot zondag van 13 tot 17 u.; zondag eveneens van 09.30 tot 12 u. Van 1 oktober tot 31 maart: zaterdag en zondag van 13 tot 16 u.; zondag eveneens van 10 tot 12 u.
Dans le domaine du Speelhof, la terrasse du « Afspanning ’t Speelhof », située au bout d’une belle allée et entourée de verdure, attire les visiteurs. Un lieu idéal pour rester à causer après la visite, autour d’une tasse de café, d’un verre, d’un petit snack ou d’un plat plus copieux.
Dans la Diesterstraat, vous passerez l’abbaye Saint-Trond. La ville s’est développée autour de cette ancienne abbaye bénédictine, en partie entourée d’un mur de 5 m de haut (1520). Fondée au VIIe siècle, c’était l’une des abbayes les plus puissantes des Pays-Bas. L’arrivée des Français en 1794 en sonna la fin. L’abbaye a été saccagée et en partie réaménagée en hôpital militaire. Plus tard, un petit séminaire y a été créé. Aujourd’hui, l’ancienne abbaye Saint-Trond est gérée par l’asbl Abdij, Stad en Regio (Abbaye, ville et région). L’association a fait restaurer, entre autres, quatre portraits d’abbés. Ils sont accrochés dans la salle de lecture et ont été peints vers 1850.
La Grand'Place de Staint-Trond s'étend sur plus de 2 hectares et constitue le deuxième plus grand marché de Belgique. Il est bordé de maisons civiles néoclassiques datant de la période 1850-1900. Mais ce sont surtout « les trois tours » qui déterminent l'aspect de la place du marché. L'hôtel de ville en brique a été construit en 1755 dans le style meusien autour de la tour-halle médiévale (avec un carillon de 50 cloches). L'hôtel de ville se situe à la limite de deux anciennes seigneuries dont l'une était gouvernée par l'abbé de l'abbaye Saint-Trudo et l'autre par le prince-évêque de Liège. Face à l'hôtel de ville, l'église Notre-Dame dresse sa tour vers le ciel. À l'intérieur, la fresque murale du Jugement dernier et le sanctuaire doré de Saint-Trudo valent particulièrement le détour. La tour sans clocher de l'ancienne église abbatiale Saint-Trudo complète le trio.
L’habitant le plus célèbre de Tongres est sans aucun doute Ambiorix, roi des Eburones. En 54 avant JC, ses troupes ont vaincu les Romains dans cette région, ce qui a incité Jules César à appeler les Belges les « plus courageux des Gaulois ». Nous ne savons pas si Ambiorix était présent lui-même. Personne ne sait non plus à quoi il ressemblait vraiment. En fait, un certain nombre d’historiens doutent même de son existence. Néanmoins, sur la Grand’Place trône son impressionnante statue de bronze - près de 4 m de haut, mesurée à partir du socle. Ambiorix la doit aux dirigeants de la jeune Belgique qui, en 1860, partaient frénétiquement à la recherche de « héros nationaux ». Le nom d’Ambiorix perdure également en tant que marque de chaussures, fabriquées à... Tongres.
Doorlopend te bekijken.
Même s'il y a parfois une grande affluence, le service est rapide et accueillant. Très grande terrasse. Outre les boissons, la carte propose aussi des snacks et des plats tels que des moules, un steak et des plats régionaux parmi lesquels une estouffade hesbayenne (Haspengouws sudderpotje).
Ce très beau complexe entouré de douves dans le cadre apaisant d'un parc arboré se trouve à l'endroit où s'est élevé jadis une motte castrale ou château fort. Aujourd'hui, c'est un château éclectique datant du XIXe siècle. La ferme du château a subi une rénovation néogothique. La place est entourée d'un parc de 6,5 ha avec quelques jardins aux herbes aromatiques. Comme le château abrite aujourd'hui un restaurant, une brasserie et des salles de fête, il a tous les atouts pour nous régaler d'une boisson fraîche, de quelque chose à se mettre sous la dent ou même de quelques pas de danse.
Restaurant en brasserie, van woensdag tot zondag en op feestdagen vanaf 11 u.
La série télé « Katarakt », récompensée en 2008 par la télévision flamande comme meilleur programme de fiction, a attiré de nombreux cyclistes à la Hesbaye et elle a inspiré toute une série d’initiatives touristiques. Ce n’est pas un hasard si le bistrot en face de l’église Notre-Dame de l’Annonciation a reçu le nom de ’t Catarakske. Vous êtes au bon endroit pour une coupe de glace copieuse ou un café avec une « tarte Catarakt ».
L’attraction principale du Speelhof est la maison des chanoines (1670), un bâtiment classé construit dans le style du pays mosan. Il abritait autrefois les chanoines de l’église Saint-Odulphus du XIe siècle, aujourd’hui l’administration de la ville y est installée. La statue du Strooplekker, avec sa tête de pomme et son corps de poire à l’envers, orne la cour. C’est la mascotte de la ville de Looz.
Aux XVIe et XVIIe siècles, les gens étaient fermement convaincus que les sorcières existaient et ces « femmes du mal » étaient chassées. En 1667, par exemple, une certaine Johanna Michiels – communément appelée « Tjenne » – fut condamnée au bûcher. La légende raconte que le bûcher fût allumé au point culminant de la région (92 m), à un carrefour le long de la voie romaine, où se rejoignent les frontières de Voort, Matincourt (Mettekoven), Gothem-lez-Looz (Gotem) et Houpertange. À cet endroit se dressait un énorme peuplier qui pouvait être vu à des kilomètres de distance. Après la mort de l’arbre, un nouveau a été planté en 1970. Une statue du sculpteur limbourgeois Gerard Moonen commémore la mort de Tjenneke.
Ce qui était autrefois un château militaire fortifié, transformé plus tard en une noble maison de campagne, est aujourd'hui dédié à la réflexion, à la culture et à l'éducation. Les Annonciatrices d'Heverlee tiennent les rênes du château et du monastère de Mariagaarde. Le domaine est situé dans un magnifique parc forestier de 12 hectares.
Au coeur de la région fruitière, vous pédalez sur la voie romaine vieille de 2 000 ans de Boulogne-sur-Mer à Cologne, également connue sous le nom de « Via Belgica ». L'ancienne route était importante pour le déplacement des légions romaines et de leur ravitaillement. Le tronçon entre Tirlemont et Tongres est la voie romaine la mieux conservée de Belgique. Il est appelé « pavé romain » et traverse le paysage.
Un superbe domaine en pleine verdure au cur de la Hesbaye. Ce château a été jadis la demeure de plusieurs grandes familles nobles comme la baronne Jeanne Maria Claire d'Udekem, une arrière-arrière-grand-tante de la reine Mathilde. Vers le milieu des années 1990, l'édifice en mauvais état a été entièrement restauré et rénové avec le soutien de la province du Limbourg et est devenu depuis une belle attraction touristique. Le Grand Café Château de la Motte est un lieu de rencontre convivial, tant soit peu romantique et nostalgique, pour les promeneurs et cyclistes qui explorent la région. L'intérieur rustique a été aménagé avec goût avec les poutres apparentes et un sol carrelé noir et blanc. Il y a un grand choix de snacks et de plats parmi lesquels aussi des pâtes, des salades et des plats végétariens. Il faut évidemment goûter aussi la bière locale Motte. Et tandis que les parents savourent, les enfants peuvent s'en donner à coeur joie dans le parc.
Van woensdag tot zondag vanaf 11 u.
Le château des seigneurs d'Ordingen servait déjà de poste de garde à la frontière du comté de Loon au XIe siècle. Au début du XVIIe siècle, le domaine passa aux mains du grand commandeur Alden Biesen. Ordingen est devenu une base pour les « Frères de l'Ordre ». De cette époque datent la guérite, la tour d'angle et la maison du commandant. Les révolutionnaires français vendirent le château comme propriété ecclésiastique. Le seigneur du château Léon de Pitteurs fit équiper Ordingen d'une veste néo-Renaissance flamande vers 1880. Un bombardement allemand et des soldats pillés ont causé de nombreux dégâts au domaine pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1997, Richard Sleurs rachète le château ; il entreprend immédiatement la restauration, avec l'intention de remettre le domaine dans son état d'origine. Le propriétaire actuel a transformé la guérite en centre de conférence et hôtel de luxe.
Depuis des années, le château fort de Brustem est entouré d’échafaudages. La moitié des murs d’origine se sont déjà effondrés. Néanmoins, le donjon est inscrit sur la liste du patrimoine protégé. Il date de 1170 et a été construit sur ordre de Louis Ier, comte de Looz, qui voulait protéger Brustem contre l’hostile Saint-Trond.
Depuis son installation en 2011, l’église transparente est devenue une icône flamande. Cette création de Pieterjan Gijs et Arnout Van Vaerenbergh se compose de cent couches de tôles d’acier Corten empilées les unes sur les autres. Elle pèse 30 tonnes et mesure 10 m de haut. L’oeuvre est transparente - d’où son nom - et offre une vue parfaite sur le paysage environnant. Les plaques d’acier de cette construction ingénieuse sont empilées de manière à ce que chaque centimètre carré soit couvert. En cas de pluie « l’intérieur » reste donc parfaitement sec!
La basilique gothique Notre-Dame est sans aucun doute l’un des plus beaux édifices religieux du pays. Sa construction a commencé en 1240 et a duré pas moins de trois siècles. Vous pouvez voir que Tongres est la première ville de Belgique en visitant le site patrimonial. À trois mètres sous terre, des pierres anciennes racontent l’histoire de la ville, de ses habitants et de la basilique.
Dans le Speelhof, à côté du château, il y a une authentique roseraie. Dans le potager adjacent, des fruits et légumes sont cultivés par WIRIC, un centre de jour pour personnes handicapées. À Saint-Trond et aux alentours, WIRIC s’engage à la fois dans l’accueil de jour, l’habitat accompagné, le travail encadré et l’aide directement accessible.
Le château de Widoye appartenait autrefois au monastère bénédictin français de Corbie. En 1559, l’abbé le céda en emphytéose aux seigneurs de Grevenbroeck, demeurant à Achel. Plus tard le château entra en possession de plusieurs familles. Il est situé sur le Kasteelweg, où les arbres et les haies obstruent la vue, et c’est désormais un lieu de fêtes chic.
Avec Bommershoven et Widoye, Pirange a formé entre 1971 et 1977 la nouvelle municipalité « Haren ». Par la suite Pirange est devenu l’une des 16 (!) communes de Tongres. Une curiosité à Pirange est la tour carrée proéminente de l’église Sainte-Gertrude, construite en silex au XIIe siècle. En 1819 l’église a été démolie et reconstruite, à l’exception de la tour.
Dans le cadre d'Art in the Landscape, huit artistes ont créé un nombre égal d'œuvres originales autour de Borgloon. Près de l'abbaye de Mariënlof, vous pouvez voir Sans titre 158 d'Aeneas Wilder. L'œuvre se trouve à droite dans un pré. Il s’agit d’une structure ronde en bois dans laquelle vous pouvez entrer librement. A l'intérieur, la visite rappelle beaucoup celle d'un cloître.
Le musée de la région fruitière (Fruitstreekmuseum) est installé dans les anciennes écuries de l'abbaye de Mariënlof. L'histoire de la culture fruitière en Hesbaye est mise en valeur et les aspects économiques et sociaux sont pris en compte, ainsi que l'importance des fruits pour notre santé. Le musée abrite la plus ancienne machine de tri de fruits d'Europe et la plus ancienne horloge de vente aux enchères. Vous pourrez également y acheter des produits typiques de la région.
Ce petit bonhomme joyeux, avec la tête en forme de pomme et le corps en forme de poire, représente les fruits qui ont fait la réputation de la région.
La Hesbaye, corbeille à fruits de notre pays. Ou : la Hesbaye, notre Toscane du Nord. Quiconque a traversé la région en vélo connaît ses beautés incomparables. Et ceux qui n’ont pas encore découvert le (sous-)ventre sucré du Limbourg seront subjugués par ses admirables vergers haute-tige fleuris, ses horizons de vallées, de ruisseaux et de chemins creux, ses champs vallonnés et ses vues à couper le souffle. Un sentiment de vacances vous envahit immédiatement et, le long de la route, vous traversez des villages où le temps semble s’être arrêté. Et puis, il y a la richesse de l’histoire. Aucune région de notre pays ne présente une telle concentration de châteaux, de manoirs et d’imposantes fermes carrées que la Hesbaye. D’autres traces de ce passé sont la voie romaine, les tertres funéraires romains, la « voie des fruits » et les nombreuses églises et chapelles. Vous l’avez compris, cette région, reconnue comme parc paysager, est un pur enchantement.
Informations pratiques
Dos à la siroperie, prenez à droite, en remontant l’ancienne voie ferrée.
Vous empruntez deux chemins de terre. L’ancienne voie ferrée vers Tongres et la Chaussée romaine sont sans voitures.
L’itinéraire est vallonné.