Dans les pas d'Emile Verhaeren
Montignies-sur-Roc · 51 km
Cliquez ici pour la version courte de 27 kmMontignies-sur-Roc · 27 km
Cliquez ici pour la version longue de 51 kmL'ancien site minier de Dour a été transformé en parc de loisirs (Le Belvédère) avec une piscine écologique en pierre volcanique dont l'eau est purifiée par des plantes. Vous pourrez reprendre votre souffle et des forces à la terrasse.
La Place Masson est une place triangulaire plantée de majestueux tilleuls et platanes. Notez les maisons blanches et rouges de style tournaisien et la taverne du Château, également appelée Dolo. On y trouve aussi un atelier de réparation de vélos qui peut s’avérer utile.
Selon une légende, le phénomène naturel du Caillou-qui-Bique serait l’œuvre du diable. Refusant que Saint Remacle édifie une abbaye à Stavelot, Satan se mit en route des Pyrénées avec, sur l’épaule, un énorme rocher avec lequel il comptait bien détruire l’édifice. En chemin, il rencontra un pauvre hère qui lui fait la description d’un voyage tellement long que Satan, découragé, décida alors d’abandonner son rocher au bord de la rivière. Ce poudingue vieux de 370 millions d’années est un sédiment de roches dures. Il est exceptionnel pour cette région où prédominent les formations calcaires.
Ce musée, entièrement consacré à l’un des plus importants écrivains belges, se visite uniquement sur rendez-vous. Émile Verhaeren a séjourné dans une ferme entre 1899 et 1914, y cherchant le calme et l’inspiration. Il entretenait des contacts étroits avec des artistes d’avant-garde et de grands écrivains des XIXe et XXe siècles.
L’endroit est connu pour avoir abrité le bandit de grand chemin Antoine-Joseph Moneuse, qui a commis toutes sortes de forfaits dans la région. Il fut décapité sur la Grand Place de Douai en juin 1798. Les restes mortels de la famille De Royer reposent sous la chapelle. Depuis que des vandales ont profané la tombe dans l’espoir d’y trouver de l’or et des bijoux, elle est cadenassée par une porte en fer. Le 15 août de chaque année, une grande fête y est organisée.
La forêt et ses 750 ha de nature sauvage est protégée. En 1828, elle a été achetée par Henri De Gorge, propriétaire du Grand-Hornu, qui fit aménager plusieurs chemins rectilignes. En 1907, la forêt, menacée de destruction par l’exploitation minière, a été sauvée par une grande manifestation populaire. Le 20 octobre 1907, l’État belge rachète le domaine et lui donne le statut de forêt domaniale. Il présente aujourd’hui un intérêt botanique exceptionnel en raison de sa grande variété d’arbres. Au printemps, le sol se couvre d’un somptueux tapis de jacinthes violettes.
Partez à la découverte du Haut-Pays, une région reculée et méconnue située à la frontière française, qui fait partie du Borinage. Le parc naturel se situe entre les deux principaux bassins fluviaux de notre pays : l’Escaut et la Meuse. En raison de sa grande diversité biologique, 11,5% de son territoire (1 840 ha) a été classé comme site Natura 2000. Plus de 70% du parc naturel est constitué de terres agricoles. Les nombreuses fermes contribuent à la vie économique de la région. Le paysage idyllique est entaillé par deux rivières : la Grande et la Petite Honnelle. C’est ici que l’écrivain-poète Emile Verhaeren a trouvé l’inspiration. La quiétude est reine dans ce théâtre de verdure, mais le long du chemin, de nombreuses adresses authentiques et abordables vous attendent aussi pour une pause gourmande.
Informations pratiques
Quittez la place par le Trieu Quesnoy.
40% des routes sont interdites aux voitures. Les tronçons non asphaltés et les secteurs pavés sont assez fréquents.
Vous suivez un parcours surprenant avec quelques côtes.