Aux sons des roseaux qui s’agitent
Duffel · 42 km
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Le nom « Roosendael » fait référence à l’abbaye cistercienne qui a probablement été fondée ici en 1221. Aujourd’hui, il est difficile de se représenter l’impressionnant complexe autour de la magnifique église baroque. L’abbaye a été pillée et détruite à plusieurs reprises au XVIe siècle et il ne reste presque plus rien des bâtiments d’origine. Le portail date de 1777, la remise de 1781. Quelques années plus tard, sous la domination française, les religieux ont été définitivement chassés. L’abbaye a été en grande partie démolie pour pouvoir vendre les matériaux de construction.
Les deux ponts cyclables bleus de Rumst sont désormais devenus un nom bien connu du cyclisme anversois. Depuis leur ouverture en mars 2002, ils sont devenus l'une des pistes cyclables les plus importantes et les plus fréquentées de la province d'Anvers. Ils sont situés au point dit des trois rivières. Dijle et Nete se rejoignent ici pour former le Rupel.
Un joli coin de verdure au centre-ville de Malines, situé au bord de la Dyle et à proximité des rues commerçantes. Vous verrez la statue du botaniste Rembert Dodoens. La statue est entourée de pas moins de 250 types d’herbes différentes, classées par variété, couleur et type. En été, le jardin d'herbes aromatiques devient un paradis pour les mélomanes. Tous les jeudis soir, il y a du Parkpop dans le jardin d'herbes aromatiques, un mélange de pop, rock, blues, reggae, salsa, etc.
Malines est couronnée par la silhouette imposante de la tour de la cathédrale Saint-Rombaut. À sa construction au XVe siècle, il était prévu de construire une tour haute de 167 mètres. Mais à cause du manque d’argent, la ville a dû se contenter de 97,28 mètres. Il n’y a pas d’ascenseur, mais peut-être aurez-vous le courage de gravir les 536 marches ? Sur la plate-forme panoramique, vous serez récompensé par une vue à couper le souffle sur la Grand-Place et les environs, voire même jusqu’à Bruxelles ! La tour de Malines fait partie d’un ensemble de 56 beffrois et clochers en Belgique et en France classée au patrimoine mondial de l’Unesco. Dans la tour aplatie est suspendu un nouveau carillon datant de 1981, en remplacement du carillon historique de 1480 qui ne donnait plus un son satisfaisant. Le plus ancien carillon se trouve au troisième niveau ; le nouveau, deux niveaux plus haut.
C'est la fierté de Malines, car c'est le plus grand musée du jouet d'Europe ! Comment pourrait-il en être autrement avec ses 7000 m². Une électronique de 1950, les prédécesseurs des Lego, la bataille de Waterloo avec plus de 8 000 soldats, des tables de train avec des trains en mouvement, de nombreuses poupées, des peluches, etc. Des jouets d'ici et de pays lointains, des pièces anciennes et nouvelles, la collection est particulièrement bien bourré. Le point culminant est la version 3D du tableau « Les jeux d'enfants » de Pieter Bruegel. Vous entrez dans le tableau et découvrez comment les enfants du XVIe siècle s'amusaient. Demain, petits et grands appuieront sur des boutons, chercheront l'ours Bell, participeront à des recherches de vacances en été, testeront un sac familial, exploreront l'aire de jeux et... organiseront une fête d'anniversaire. Le musée propose une gamme d'activités pour les enfants. Le point culminant de l'année est le jour du match, le dernier dimanche de mai. Les enfants afflueront ensuite vers le centre-ville de Malines et pourront choisir parmi des centaines de jeux et autres activités !
L'ancienne grange abbatiale abrite aujourd'hui un café-vélo avec une jolie terrasse. Vous pourrez déguster une bière pression Roosendael, une crêpe fraîchement sortie du four ou l'une des nombreuses préparations de glaces.
Vous souhaitez plonger dans les racines et le passé de Malines ? Alors le Centre des Congrès et du Patrimoine situé dans l'ancienne brasserie Lamot à Malines est l'endroit idéal. Pas d'expositions ennuyeuses ici, mais un laboratoire du patrimoine animé où il y a place à l'expérimentation et à l'innovation. Au programme : conférences, ateliers et grandes expositions estivales. Dans le laboratoire, vous pouvez rechercher des informations sur Malines et ses environs. Vous pouvez compléter le matériel et la collection numérique avec vos propres histoires, photos et autres documents. Le Centre des Congrès et du Patrimoine est situé au cœur de la zone d'activités de Lamot, là où l'ancienne brasserie Lamot a fermé ses portes dans les années 1990. Le site a été entièrement rénové et lui a donné une apparence audacieuse et contemporaine. En plus du centre, il y a également un centre de conférence, un hôtel, des magasins, des appartements et un parking souterrain. Le Vismarkt branché se trouve à proximité.
Le café ViaVia du Molenhuis dispose d'une très belle terrasse, où il faut se battre pour une place assise les jours ensoleillés.
L'énorme étang a été créé après une extraction massive de sable dans la zone frontalière entre Heindonk et Blaasveld. En 1975, un parcours de sports nautiques a été construit, qui a depuis acquis une renommée internationale en tant que parcours de compétition d'aviron et de kayak. Il y a huit pistes d'aviron olympiques avec un chemin pour les piétons et les cyclistes.
La tour que vous voyez au-dessus des arbres depuis le Rupeldijk provient du château De Bocht, à l'origine un pavillon de chasse des comtes de Hoorn. Le bâtiment classique actuel a été construit à la fin du XVIIIe siècle pour la famille de Meester et agrandi vers 1850 avec une tour octogonale néo-gothique. Après des années d'inoccupation, le château De Bocht a été peu à peu rénové depuis 1994.
Les habitants du château utilisaient à l'époque le bâtiment comme orangerie pour les plantes non rustiques. Le nom « maison de la peste » est apparu dans le discours populaire, car on pensait - à tort - que les victimes de la peste étaient hébergées dans ce bâtiment isolé et qu'en raison du risque d'infection, elles étaient tenues loin des autres habitants du château.
Le fort en briques de Walem a été construit entre 1878 et 1883. Pendant la Première Guerre mondiale, il a résisté au feu allemand pendant cinq jours. Plus de 350 soldats y ont perdu la vie. Entre 1960 et 1992, il a été utilisé par l’état-major de la Protection Civile. Le fort a également fait partie d’un réseau européen de mesure de la radioactivité. En 1992, il a servi brièvement de centre pour les demandeurs d’asile. Puis il a été ravagé par un incendie et la nature a repris le dessus, avec l’apparition de mousses et de lichens rares. Le fort est devenu un paradis pour les libellules et au moins six espèces différentes de chauves-souris. En 2009, il est devenu la propriété de Natuurpunt. Le domaine fait partie d’une zone de protection spéciale européenne. Il n’est pas accessible librement en raison de son état de délabrement. Des promenades guidées sont organisées autour du fort, le long d’un joli sentier de randonnée.
Le musée Kazerne Dossin est un mémorial inauguré en 2012. Dans cet ancien camp de transit, plus de 25 000 Juifs et Roms de Belgique et du nord de la France ont été déportés vers les camps d’extermination. Le musée a été construit pour sensibiliser les générations présentes et futures aux droits humains, au racisme et à l’exclusion. Il abrite un centre de documentation sur l’Holocauste. Le musée a été conçu par l’architecte bOb Van Reeth. Cera a soutenu la Kazerne Dossin de nombreuses fois. Le dernier projet en date, intitulé Chaque nom compte, était un appel au public pour enregistrer les noms des 25 843 personnes déportées, afin qu’on ne les oublie jamais.
Batteliek est un projet de microbrasserie, distillerie et limonaderie installé dans une ancienne église à Malines. Chaque saison offre aux amateurs un choix de bières, spiritueux, limonades et plats locaux exotiques aux saveurs nouvelles. Ici, on détermine soi-même la portion des plats et la taille des boissons. Vous voulez mettre vos mains dans les cuves ? Suivez un atelier de distillation et de brassage. Se détendre, se rencontrer et se laisser émerveiller : tout est possible à Batteliek.
Le Bleukensweide se situe dans une zone inondable, où l’on peut provoquer des inondations contrôlées qui agissent comme une zone tampon pour protéger les zones d’habitation et les terrains agricoles. Quand le gel s’installe, les familles viennent y patiner. De nombreux oiseaux aquatiques y trouvent refuge, pour le plus grand plaisir des ornithologues. Au printemps, on peut y observer de nombreux oiseaux migrateurs.
Pendant des siècles, les Biezenweiden étaient constitués de prairies régulièrement inondées. Lorsque les digues du Rupel ont été renforcées, les prairies humides se sont transformées en une zone boisée. Les Biezenweiden ont été plantés de peupliers il y a 60 ans, qu’il a fallu partiellement supprimer car ils étaient atteints d’une maladie des feuilles. Cette réserve naturelle mêle champs ouverts d’autrefois et jeunes habitats forestiers. Natuurpunt utilise du bétail pour le pâturage. De nombreuses plantes et animaux y ont élu domicile. Cerfs et oiseaux de proie s’y reproduisent. La réserve est rattachée au domaine provincial Broek De Naeyer, où l’on peut admirer la vie aquatique à partir de deux observatoires.
Le Blaasveldbroek est plus connu sous le nom de Broek. Ses 160 hectares font le bonheur des amoureux de la nature. Autrefois, le Broek était pratiquement inaccessible en raison des crues régulières du Rupel. L’endiguement de la rivière entre 1100 et 1300 a drastiquement modifié la physionomie du paysage. La tourbe était utilisée comme combustible. De cette époque datent les étangs qui caractérisent encore aujourd’hui la région. La plus grande partie du Broek est restée en friche jusqu’à ce que l’Union Allumettière achète 35 hectares vers 1920 et les boise de peupliers. Aujourd’hui, Blaasveldbroek se compose de bois marécageux, de prairies de fauche, de roselières et d’étangs. Au centre d’accueil, vous trouverez des installations sanitaires, des aires de pique-nique, l’île des loutres et des castors, une cabane en rondins et une aire de jeux.
Une randonnée à vélo placée sous le signe de l’eau. Vous longez tantôt la Dyle, tantôt la Senne, le Rupel et la Nèthe. Vous traversez le centre de Malines, une ville qui compte de nombreux joyaux culturels. Les réserves naturelles se succèdent ensuite rapidement. Les réserves Bleukensweide et Blaasveldbroek sont très appréciées des amoureux de la nature et du silence. Laissez-vous bercer par le son des roseaux qui s’agitent le long des digues à perte de vue.
Informations pratiques
Dos à la gare, tournez à droite puis à gauche au rond-point. Continuez un peu à droite et traversez le Netebrug.
Principalement sans voitures et asphaltée. Quelques tronçons non pavés mais faciles.
Le parcours est plat.