Par les routes de la botte du Hainaut
Chimay · 50 km
Cliquez ici pour la version courte de 31 kmChimay · 31 km
Cliquez ici pour la version longue de 50 km
Le château actuel a été construit en 1863 sur le modèle du Château de Fontainebleau, en l'honneur du roi Louis XV. Depuis le rocher en saillie dans le jardin, vous jouirez d'une magnifique vue sur l'Eau Blanche. La princesse Elisabeth de Caraman–de Chimay, en particulier, a mis toute son ardeur à la conservation du château. Pendant des années, elle s'est même occupée en personne des visites guidées dont le point fort est la visite du théâtre italien. La jeune génération actuelle, les princes Philippe et Françoise de Chimay, a su donner un nouvel élan à l'intérêt porté au château en organisant de nombreuses activités culturelles d'allure internationale.
Á L'Auberge de Poteaupré, à deux pas de l'Abbaye Notre-Dame de Scourmont, vous pourrez séjourner, goûter un plat régional et déguster les délicieuses bières et fromages trappistes.
Les moines de l'abbaye de Scourmont ont créé le centre d'expériences Espace Chimay afin de pouvoir continuer leur vie contemplative en toute quiétude. Une exposition guide le visiteur à travers les secrets de fabrication de la bière et du fromage des trappistes de Chimay. Après la visite, une délicieuse Chimay (25 cl) vous sera proposée au café de l'Espace Chimay.
Jusqu'au milieu du XIXe siècle, seules deux diligences desservaient cette région. Joseph de Riquet de Caraman, prince de Chimay, souhaitait sortir la région de son isolement et obtint la concession d'un chemin de fer. La ligne 156, longue de 30 km, a été construite par sa compagnie en 1858 et a amené la prospérité économique. En 1948, la SNCB a repris la ligne. Cinq ans plus tard, la liaison Anor-Chimay a été supprimée, et en 1964 la liaison Chimay-Mariembourg subit le même sort. Les rails ont été systématiquement démontés en 1996 pour la construction du RAVeL. Depuis, l'ancienne voie ferrée est un haut lieu des cyclistes et des marcheurs.
Il est impensable de quitter Chimay sans goûter à l'escavèche, spécialité régionale. Autrefois, il s'agissait d'une méthode de préparation à base de vinaigre, destinée à conserver plus longtemps les plats de viande et de poisson. Aujourd'hui, l'escavèche s'est hissée au rang de spécialité régionale. Ce plat de poisson, à l'anguille ou à la truite, est servi froid, environ deux jours après sa préparation. La Brasserie du Casino, entre autres, sert cette spécialité. Grâce à une collection de photos anciennes, vous pourrez revivre la vie des anciens Chimaciens et plonger dans l'histoire du casino à travers les siècles.
Courquain ne figure sur aucune carte routière. C'est dans ce village frontalier qu'en 2010, le film Rien à déclarer a été tourné. Le réalisateur et acteur Dany Boon a inventé le nom « Courquain » car celui-ci peut être prononcé à la fois en français et en néerlandais. Tout comme Benoît Poelvoorde, Dany Boon tient un rôle principal dans une histoire qui nous ramène au 1er janvier 1993, le jour où les postes de douane en Europe ont été supprimés. Tous les décors du film sont restés, mais l'ancien bureau des douanes a été transformé en « escape room ». À Courquain, vous trouverez un café, un restaurant, un bureau de tabac et un magasin de pralines. Mais aussi, bien entendu, une station-service. Ceux qui n'habitent pas loin traversent la frontière ici pour s'approvisionner en carburant moins cher.
Cette abbaye cistercienne a été fondée en 1850 par les frères de l'abbaye Saint-Sixte de Westvleteren. Les trappistes suivent la règle de Saint Benoît : une vie de prière, d'étude, de travail manuel... mais aussi consacrée au brassage de la bière. La bière a été embouteillée pour la première fois en 1862 pour répondre aux besoins des moines. Plus tard, à cette activité est venue s'ajouter la production de fromage. Les bénéfices générés permettent de financer des projets à caractère social dans la région. N'hésitez pas à sonner à la porte. Le Père Réceptionniste ouvre la porte. Dans la cour, vous pourrez admirer un séquoia de 150 ans. A gauche, vous verrez l'église toute en sobriété et, à droite, le cimetière. Il y a la ferme, la brasserie et la fromagerie (lesquelles ne peuvent pas être visitées). Vous pouvez séjourner quelques jours dans la maison d'hôtes. Mais n'oubliez pas : les frères aiment le calme. Si vous souhaitez déguster les produits de l'abbaye, vous devez vous rendre à l'Auberge de Poteaupré qui se trouve à une centaine de mètres. Vous pouvez également participer à la « Chimay Experience », une exposition interactive sur les secrets de la fabrication de la bière et du fromage par les trappistes de Chimay.
La ligne 109/2 reliait Thuin, au coeur de la Thudinie, à Chimay. Autrefois, les trains traversaient ici la botte du Hainaut.
Le 29 août 1942, sur les quais du village de Momignies, un train avec des prisonniers stationne pendant 10 heures sous un soleil brûlant. Les prisonniers furent transportés dans un « wagon à bestiaux », depuis Dieppe jusqu’à un camp de travaux forcés en Allemagne, sans pouvoir boire ni manger, sans douches ni sanitaires. Même aujourd'hui, on peut aisément imaginer dans quelles conditions abominables furent transportés les prisonniers au cours de cette journée. La visite du wagon ne peut se faire qu’accessoirement à la visite du Musée 40-44 Lieutenant Cook, qui est le plus petit musée de Belgique ayant trait à la guerre. Dans une écurie, trois salles didactiques sont aménagées dans lesquelles sont présentés les effets personnels de ce lieutenant américain mort à la libération, ainsi que, entre autres, le bouchon du radiateur de la voiture de Von Falkenhausen. La visite n'est possible que sur réservation.
C'est le plus petit musée de Belgique ayant trait à la guerre. Dans une écurie, trois salles didactiques sont aménagées dans lesquelles sont présentés les effets personnels de ce lieutenant américain mort à la libération, ainsi que, entre autres, le bouchon du radiateur de la voiture de Von Falkenhausen. La visite n'est possible que sur réservation. Quelques pas après le musée, vous arrivez au monument commémoratif des victimes de la 9e division d'infanterie. Selon le panneau d'information, le premier décès allié s'est produit ici lors de la libération de la Belgique, le lieutenant Cook. A côté du char M47 Patton et d'un canon se trouvent douze pierres tombales blanches et sept mâts à drapeau. C'est un endroit qui appelle à l’humilité.
La « Botte du Hainaut » est située à l'extrême sud de la Belgique. La principale attraction de la région est sans aucun doute Chimay, la ville princière qui doit sa renommée à la bière trappiste mondialement connue et au fromage avec laquelle on le déguste. Ce parcours traverse surtout des zones de campagne très peu peuplées. Dans cette région frontalière – appelée aussi Thiérache – règnent paix et tranquillité. À la frontière, vous passez devant le village fictif de Courquain. Plus loin, vous pourrez observer des « vestiges » de la seconde guerre mondiale : un chariot utilisé pour le transport des prisonniers canadiens, un mémorial et le plus petit musée de Belgique consacré à la guerre. Ce parcours à vélo permet de suivre les RAVeLs sur une longue distance. À l'endroit où vous quittez ces anciennes voies ferrées, vous pourrez suivre un sentier légèrement vallonné. Même si au cours de ce parcours vous aurez la possibilité de vous rassasier dans quelques cafés ou restaurants, n'oubliez pas d'emporter de quoi grignoter. En effet, les aires de pique-nique bien équipées ne manquent pas !
Informations pratiques
Vous partez de la place Léopold et suivez le RAVeL 109/2 en direction de Thuin.
La route est presque entièrement asphaltée, avec seulement un court tronçon non goudronné. Sur les RAVeLs, il n’y a pas de circulation automobile. Les autres routes sont des zones à circulation réduite.
Un parcours légèrement vallonné, adapté aux jeunes comme aux moins jeunes.